DANSER
L’activité physique restaure le mouvement raréifié ou perdu par la maladie de Parkinson, maladie du mouvement…
La danse est une activité physique à part entière, dotée d’un pouvoir psychologique et social très important car elle donne du plaisir et favorise des rencontres.
Le tango ? Pourquoi pas mais …
Il y a maintenant 2 ans que j’ai créé « de toutes pièces » un cours de danse local (Toulouse) au sein de l’association France Parkinson sur la base au départ de danses latines et en ligne (que j’affectionne particulièrement), à une exception près : le tango (que j’aime beaucoup moins malgré que des études scientifiques aient prouvé son efficacité … on n’est jamais mieux servi que par soi-même !).
Parmi les activités du Comité 31 de l’Association France Parkinson, l’activité « danses de salon » fait le buzz !
12 inscrits ont hâte de se retrouver chaque lundi matin, pour 1h30 de danse, guidés par Hermann Sorlin, leur professeur et danseur professionnel…
Tous se retrouveront cet après-midi au cours d’un après-midi dansant organisé grâce au Comité 31 de l’Association France Parkinson.
Corinne
Marilyn Nadolsky danse avec son conjoint, Nestor, au Rady Jewish Community Centre pour contrer les effets du Parkinson.
L’exercice physique peut aider les personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson à mieux contrôler leurs mouvements. C’est pourquoi une Winnipégoise de 75 ans a décidé de danser pour contrer la maladie.
« Quand on pense à la danse, on ne pense à rien d’autre, affirme-t-elle. Je n’ai pas de problèmes avec mes pieds quand je danse. »
Depuis trois ans, Marilyn Nadolsky et son mari, Nestor, sont des habitués du cours de tango pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson au Rady Jewish Community Centre de Winnipeg. Ce cours fait partie d’un éventail d’activités physiques offertes par le centre spécialisé pour les personnes souffrant de cette maladie.
« Lorsqu’on fait de l’exercice, le cerveau est inondé de dopamine. La dopamine est la substance chimique du cerveau qui permet de contrôler les mouvements », explique une employée de Parkinson Canada à Winnipeg, Donna Greening.
« Pendant l’exercice et pendant un certain temps après, les mouvements sont mieux contrôlés », ajoute-t-elle.
Le directeur des programmes d’activités physiques du centre, Mark Spencer, soutient que les effets de l’exercice sont manifestes.
« Le contrôle musculaire devient bien meilleur. Des personnes commencent la classe avec des tremblements et n’ont presque plus rien à la fin », dit-il.
Peter Smrdlej, qui donne le cours depuis deux ans, affirme également observer une réduction des symptômes chez ses élèves.
« Parfois, quand je sors d’ici, je suis comme sur un nuage, raconte-t-il. Je suis très heureux quand je vois les sourires et que les commentaires sont positifs à la fin du cours. »
Une activité à essayer
Marilyn Nadolsky souligne que les symptômes de la maladie diffèrent d’une personne à l’autre, mais elle dit qu’elle a de la chance, car ses symptômes ne l’empêchent pas de faire la plupart des choses qu’elle aime.
Elle ajoute que la danse permet de créer des liens et de se rapprocher les uns des autres.
« Nous sommes dans les classes ensemble et nous discutons. Nous arrivons plus tôt pour discuter et prendre un café pour apprendre à nous connaître, raconte-t-elle. Je conseille à tout le monde d’essayer. »
SOURCE : RADIO-CANADA
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