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MARCHE : UNE ACTIVITE PHYSIQUE ADAPTEE A LA MALADIE DE PARKINSON

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« L’Activité Physique Adaptée » désigne l’ensemble des exercices physiques qui peuvent limiter l’impact des principaux symptômes de la maladie.
Les activités de souplesse et d’étirements permettent quand à elle une amélioration de la mobilité, de l’amplitude des mouvements et réduisent la rigidité. BURGER / Phanie / AFP
Les activités de souplesse et d’étirements permettent quand à elle une amélioration de la mobilité, de l’amplitude des mouvements et réduisent la rigidité. 

SYMPTÔMES. La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative qui touche particulièrement les neurones dopaminergiques, indispensables dans le contrôle du mouvement. Cette affection du système nerveux central évolue de façon lente et insidieuse avant que les premiers symptômes apparaissent.

D’après l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), l’interaction entre la génétique (prédispositions familiales ou mutations des gènes) et l’environnement (exposition aux toxiques) est une hypothèse qui expliquerait le déclenchement de la maladie. De nombreux symptômes moteurs et non moteurs en sont la conséquence.

Il existe deux approches pour pallier aux symptômes qui sont : les moyens médicamenteux et l’accompagnement non médicamenteux dont fait partie l’Activité Physique Adaptée (APA).

La pratique quotidienne d’une activité physique régulière est recommandée pour limiter les répercussions biopsychosociales liées à la maladie. Pour que les bénéfices soient optimisés, l’activité physique doit être adaptée (APA) aux besoins et aux capacités de la personne.

Concernant le type d’activité, aucunes recommandations n’ont été émises pour le moment. Cependant, inclure plusieurs activités physiques stimulant différentes fonctions dans un programme APA démontre de meilleurs effets qu’une pratique unique. Parmi ces activités, on peut distinguer :

  • Les activités de types aérobies (qui nécessitent l’oxygène comme source principale de combustion des sucres fournissant l’énergie à l’organisme) contribuent à améliorer les capacités cardiovasculaires, ainsi que la lenteur et la rigidité dans le mouvement, qui sont deux des principaux symptômes de la maladie de Parkinson.  La marche, la danse, la course à pied, le cyclisme ou la natation sont des exemples de pratique d’endurance.
  • Les activités de renforcement musculaire améliorent la force, la vitesse de marche et la posture, qui sont altérés chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
  • Les activités de souplesse et d’étirements permettent quand à elle une amélioration de la mobilité, de l’amplitude des mouvements et réduisent la rigidité.

Réduire les troubles du sommeil, la dépression et l’anxiété

Par le biais de ces activités, il est essentiel de se centrer sur les fonctions d’équilibrations, de capacités d’attention divisée (double tache), les fonctions motrices, afin de diminuer le risque de chute, particulièrement élevé chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

CERCLE VICIEUX. Ces différents types d’activités vont aussi permettre de réduire les symptômes non moteurs comme les troubles du sommeil, la dépression, et l’anxiété.

La pratique d’une Activité Physique Adaptée régulière contribue alors à limiter l’entrée de la personne dans un cercle vicieux de déconditionnement et à l’amélioration de la qualité de vie.

 

Cet article a été écrit par Aline Dubois, Emma Santiago et Sabine Vican, trois étudiantes de l’université Montpellier 1, UFR STAPS, dans le cadre de leur formation universitaire.

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