DIAGNOSTIC

REFLEXIONS SUR L’IMAGE DE LA VIEILLESSE ET DE LA MALADIE DE PARKINSON

Vous êtes atteint de la… maladie de Parkinson, alors que vous n’avez que 30, 40, 50, 55 ans… en tout cas un âge de vie adulte, alors que la grande majorité des malades n’est touchée par cette pathologie que plus tard vers 65, 70, 75 ans voire davantage, à un âge compris dans la dernière étape de la vie et caractérisée par la vieillesse. D’ailleurs, les signes extérieurs et visibles de la maladie de Parkinson et de la vieillesse s’apparentent et conduisent ainsi inévitablement à fabriquer une image de la maladie de Parkinson correspondant à celle de la vieillesse. Pourquoi est-ce si difficile à accepter (et à croire) ?

Hier, vieillir permettait d’acquérir sagesse et expérience.

On vit aujourd’hui dans une société de « jeunisme » où sont prônées (notamment par les médias et via la consommation) des valeurs superficielles telles qu’une belle apparence physique (grâce à une bonne hygiène de vie mais aussi l’utilisation de produits-miracle ou même  la chirurgie esthétique pour cacher ou éliminer les imperfections du corps provoquées par la vieillesse) alors que les progrès constants  de la médecine  y encouragent en permettant de vivre plus longtemps.

Si on ne parvient pas à paraître jeune, on essaiera de l’être par l’esprit et il est fréquent, dans ce cas, de s’en prévaloir : « J’ai – ans mais je suis resté(e) jeune d’esprit ! ».

Vous êtes ou paraissez jeune…

Des symptômes diminuants tels que les contraintes physiques sur la mobilité de raideurs, de tremblements, de lenteur, de fatigue excessive, de difficultés pour écrire ou parler suffisamment fort… vont apparaître et bouleverser votre vie car ils vont remettre en question votre âge et votre apparence.

L’annonce d’une maladie de Parkinson provoque un choc  :  de l’ordre d’une « tornade » à l’âge habituel de diagnostic ou d’un « tsunami » plus précocément !

Elle va aggraver l’état psychologique du malade déjà occupé par le combat contre le vécu et l’acceptation de ces symptômes

  • aujourd’hui,  par l’image négative d’une maladie de « vieux » (pour reprendre une expression) et « handicapante » (la maladie de Parkinson est considérée comme 2e cas d’handicap après l’Accident Vasculaire Cérébral)
  • demain, par la projection de cette image vers un avenir et une fin de vie plus difficile.
Au lieu d’être jeune ou de faire jeune,  on a l’impression de vieillir d’un coup et de ne plus faire partie de la société. On a d’ailleurs tendance à se replier sur soi et à s’écarter des personnes et activités habituelles par crainte d’être confronté à la honte ou au regard des autres.
Corinne

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