NOUVEAU SITE
Le site web élaboré par la branche française du laboratoire danois Lundbeck donne la parole à des spécialistes de la maladie d’Alzheimer, de la dépression et de la maladie de Parkinson. Objectif : proposer une information « simple » et « de qualité » aux malades et à leurs accompagnants.Laboratoire danois exclusivement tourné vers les maladies du système nerveux central, Lundbeck se positionne sur une démarche d’amélioration de la prise en charge des maladies. Via une offre médicamenteuse bien sûr, mais aussi par le biais de services et d’outils d’information. La création du site, lancé le 28 mars 2011 par la filiale française du groupe, s’inscrit dans cette stratégie.
Paroles d’experts
Un site web d’information médicale, conçu et promu par un industriel de santé : rien de neuf à première vue. Le site de Lundbeck est toutefois le premier à présenter conjointement trois des principales maladies du système nerveux central : la maladie d’Alzheimer, la dépression et la maladie de Parkinson, qui ensemble toucheraient près de 3 millions de personne en France.
Autre particularité, il utilise la vidéo comme média quasi exclusif. « Aujourd’hui, la vidéo s’impose, constate Marie-Laure Pochon, présidente de Lundbeck France. Ce n’est pas nous qui avons fait ce choix, c’est Youtube ! » Plus de 200 vidéos d’une à une dizaine de minutes donnent ainsi la parole à des experts médicaux (psychiatres, gériatres, médecins coordinateurs…) et à aux « experts en expérience » que sont les associations de patients et les accompagnants de malades.
Ces petits films ont pour ambition de proposer des réponses simples et les plus complètes possibles aux questions que les malades, et plus généralement le grand public, sont supposés se poser sur ces maladies. Il ne s’agit toutefois pas d’un site interactif : ses visiteurs n’ont aucune possibilité de poser eux-mêmes des questions. « Ce site n’a pas vocation à se substituer à la relation patient-médecin », précise Marie-Laure Pochon.
« L’anti site-gadget »
Le laboratoire Lundbeck est lui-même largement mis en valeur sur le site, avec son logo apposé sur chaque vidéo et plusieurs petits films présentant son activité. Pas question cependant de faire la promotion de l’entreprise, selon Marie-Laure Pochon qui insiste sur l’absence de toute référence aux produits du groupe. « Notre obsession est d’en faire l’anti « site-gadget », explique-t-elle.
L’entreprise compte d’ailleurs demander la certification HONcode (code de déontologie pour l’information médicale en ligne) dès que possible. « Ce serait fantastique que, d’ici trois à cinq ans, ce site soit devenu un site de référence pour les patients et les aidants », ajoute Marie-Laure Pochon.
D’ici là, son contenu se sera enrichi de nouvelles vidéos sur les trois premières pathologies présentées. De nouvelles rubriques dédiées aux troubles bipolaires, à la schizophrénie et à la dépendance à l’alcool devraient également voir le jour.
Julie Wierzbicki
SOURCE : Pharmaceutiques
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