RECHERCHE

DU NOUVEAU COTE DOPAMINE

Deux histoires d’équilibres biologiques

23 avril 2011

Nouveaux regards sur le fonctionnement des organismes vivants : plusieurs découvertes récentes nous obligent à considérer sous un jour différent la façon dont fonctionnent diverses régulations biologiques au sein des organismes vivants.

Ainsi en Suède, une équipe de l’Institut Karolinska vient de découvrir une fonction inconnue de la dopamine. On sait qu’une insuffisance de dopamine provoque, entre autres, chez l’homme la maladie de Parkinson. La dopamine est produite par certaines cellules cérébrales qui naturellement dépérissent et meurent. Heureusement, il existe dans le cerveau des cellules souches à partir desquelles de nouvelles cellules productrices de dopamine peuvent se former.

Or, les Suédois viennent de découvrir que la dopamine contrôle aussi le fonctionnement de ces cellules souches. Si elle est présente en quantité suffisante, elle freine la production de nouvelles cellules productrices, si elle vient à manquer, elle permet l’activation les cellules souches…

Cette découverte a été menée sur la salamandre. Si elle se confirme chez l’homme, c’est toute la façon de traiter Parkinson qui doit être reconsidérée.

Autre découverte, française cette fois (CEA, Inserm). Les cellules sanguines se régénèrent dans la moelle osseuse grâce à des cellules souches dites hématopoïétiques. Ces dernières produisent deux grands types de cellules : d’une part les globules rouges et les plaquettes ; d’autres part les cellules qui assurent la défense de l’organisme. On savait que la production se fait à la demande, et que deux protéines interviennent pour orienter le choix vers tel type de cellules sanguines. Mais on ignorait tout du commutateur qui, en fonction des besoins de l’organisme, basculait vers l’une ou l’autre des deux protéines pour déclencher la bonne production.

Les chercheurs français ont montré, chez la souris, le rôle joué dans ce processus par une protéine déjà connue chez le poisson zèbre, TIF1, qui non seulement intervient dans le contrôle du type cellulaire émis par les cellules souches, mais aussi dans le maintien du nombre optimal de cellules souches  hématopoïétiques.

Là encore, s’il se confirme chez l’homme, ce processus de maintien des équilibres biologiques ouvrent de nombreuses et originales voies de recherche thérapeutiques !

Hubert Desrues

Pour en savoir plus :
Article de medicalnews-blog
Communiqué de l’Institut Karolinska
Communiqué du CEA
Publication des chercheurs du CEA – Summary – Cell Stem Cell

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