PARKINSON : Le système de stimulation cérébrale Medtronic reconnu pour la prise en charge
Actualité publiée hier
J.O.
La stimulation cérébrale profonde consiste à stimuler électriquement des structures ciblées du cerveau. Une électrode est implantée chirurgicalement dans le cerveau et reliée en sous-cutané par une extension à un neurostimulateur implanté près de la clavicule ou au niveau de l’abdomen. La stimulation électrique peut être réglée d’une manière non invasive en fonction de vos besoins. Un système de SCP se compose de 3 éléments implantés : · l’électrode, · l’extension connectée à l’électrode qui passe sous le cuir chevelu et le long du cou pour aboutir dans le haut de la poitrine ou de l’abdomen, · le neurostimulateur connecté à l’extension.
Ici, la prise en charge est assurée pour les patients de moins de 70 ans, en bon état général, atteints de maladie de Parkinson idiopathique (pas de cause retrouvée), selon certains critères de sélection.
Ce système de stimulation cérébrale profonde pour les patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique est contre-indiqué chez les patients présentant une réponse modérée ou mauvaise à la L-Dopa : chute ou absence d’autonomie en phase « on », échelle de Schwab & England 70 % en phase « off ». D’autres contre-indications d’ordre pathologique comme un mauvais état général, une autre pathologie (angor instable, angiopathie cérébrale sévère, HTA traitée non maîtrisée, cancer évolutif insuffisances cardiaque, pulmonaire, rénale ou hépatique sévères…) , certains traitements (anticoagulant ou plaquettaire, AINS)…ou psychiatriques sont également à prendre en compte.
La prise en charge de l’implantation n’est assurée qu’après examen par l’équipe multidisciplinaire, lors d’une hospitalisation en neurologie, sur la base de tests (L-Dopa, IRM, évaluation neuropsychologique et psychiatrique, examen général). L’équipe d’intervention, qui doit assurer un minimum de prise en charge de 20 patients par an, doit fournir au patient une information complète et être en mesure d’assurer son suivi pendant plus de 5 ans.
Le neurologue doit avoir un intérêt marqué (plus de 50 % de son activité) pour les mouvements anormaux et avoir préalablement participé à 10 interventions et pratiqué 20 réglages de stimulation dans une structure pratiquant ce type d’intervention. Le neurochirurgien doit avoir une formation de stéréotaxie et avoir été formé par un ancien à la chirurgie des mouvements anormaux pendant au moins 1 an et avoir participé à 10 interventions dans un service de neurochirurgie stéréotaxique. Le neuroradiologue également, doit avoir être formé à la stéréotaxie par compagnonnage. Le neurophysiologiste, déjà formé à l’électrophysiologie, doit avoir participé à 5 procédures avec un neurophysiologiste entraîné.
Enfin des contraintes sont également imposées au centre de stimulation cérébrale profonde: il doit posseder un service d’hospitalisation intégrant une unité de pathologie du mouvement, un service de neurochirurgie ; un service d’imagerie intégrant la neuroradiologie stéréotaxique et un service d’explorations fonctionnelles neurophysiologiques.
SOURCE : SANTELOG
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