Jeune parkinsonien : définition…
Pourquoi cette distinction ? La maladie de Parkinson touche principalement les personnes dites « âgées » : il suffit de voir les photos attachées à la description en 1817 du Dr James Parkinson de cette « paralysie agitante » appelée seulement plus tard par le Dr Jean-Baptiste Charcot « maladie de Parkinson » et l’image qu’il en est restée depuis dans l’esprit de tous … pour comprendre la surprise et l’angoisse d’un jeune adulte à qui on annonce « Vous avez la maladie de Parkinson »… et l’incrédulité des personnes de son entourage. J’espère d’ailleurs qu’une prochaine campagne d’information sur la maladie de Parkinson réajuste son image ! Les jeunes aussi !
On ne connait pas la cause de la maladie de Parkinson, mais on sait aujourd’hui qu’elle peut provenir, alors qu’il existe quelques facteurs héréditaires, de la concommitance de facteurs génétiques (= prédisposition) et de facteurs environnementaux (pesticides, manganèse, etc…) : on comprend aisément qu’en raison d’un accroissement de la pollution, la maladie se développe chez des personnes également jeunes !
Le milieu médical a définit la maladie de Parkinson chez ces personnes plus jeunes comme « SPAJ » ou « Syndrome Parkinsonien de l’Adulte Jeune » pas seulement en raison de leur âge mais surtout de ses symptômes, de leur prise en charge et de son évolution en principe plus lente (heureusement !).
http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=73268
On note également « une fréquence accrue des troubles de l’humeur et des perturbations de la vie sociale » : vie familiale et vie professionnelle.
Ils sont des femmes et des hommes en âge de vie active (moins de 60 ans ou plus, car l’âge de la retraite a progressé), qui vivent en couple à une étape de leur vie intime encore riche, qui ont des enfants parfois jeunes à charge, qui sont en pleine ascension de vie professionnelle.
Pour toutes ces raisons, les « jeunes parkinsoniens » n’ont pas envie de rencontrer ou cotoyer leurs aînés qui leur renvoient des images d’invalidité et de dépendance ou ne peuvent pas car ils n’ont pas le temps et « fuient » en général les réunions associatives…
Pour en avoir fait l’expérience, ils sont heureux et rassurés de rencontrer des personnes dans leur cas, mais ont du mal à se rassembler.
Ce blog le permettra de manière libre, publique ou anonyme.
Certains « anciens jeunes » ont également ici leur place pour deux raisons :
- leurs témoignages sont utiles
- s’ils se sentent plus près des jeunes, tant par leur état d’esprit que par leurs activités.
Bonne journée
Corinne
Commentaires récents